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LA GRANDE COLLECTIVE
Co-direction Maude Fumey et Nath Bruère

Juin 2025. Nous sommes là.

Avec ce désir de faire Grande Collective ensemble. Une écriture commence. Elle vient de nos communs traversés, de nos forces, de nos êtres qui basculent parfois, et de nos différences.  

​Un désir de penser, creuser la définition de prendre une direction, des directions ensemble, toutes deux, mais aussi avec l'ensemble des personnes de La Grande Collective. Penser nos postes, nos missions et une politique salariale respectueuse malgré les réalités des politiques culturelles actuelles et du monde qui nous entoure. Avancer ensemble rempli·es que nous sommes d'années de travail, de collaborations, de questionnements, d'expériences dans des compagnies œuvrant pour et avec l'espace public, et créer nos communs.

 15 juillet 2025


Depuis quelques années La Grande Collective est en éclosion, aujourd’hui elle existe et cette grande équipe prend son envol pour sa première création ADELPHIE.


Ces deux dernières années, La Grande Collective s'est déployée sur deux territoires très différents, à Givors (69) et dans la Communauté de Commune Dieulefit-Bourdeaux (26), en actions et écritures de spectacles dédiés aux territoires.


Aujourd'hui, nous sommes animé·es par le désir et l’urgence de réunir toutes ces matières au service d’une création. Et continuer à faire ce que l'on aime, du théâtre, et créer des personnages pour regarder ensemble nos existences autrement.


C'est le défi que nous tentons ensemble, nos bagages chargés d'expériences et nos désirs inassouvis de vouloir provoquer des changements de paradigmes.

 

Création 2028

Avant-Premières automne 2027

ADELPHIE
Je suis nourrie par les histoires de mon clan


Adelphité (n.) : lien de parenté qui unit les enfants nés des mêmes parents, sans distinction de genre. Peut également désigner un lien de solidarité ou d'amitié.


Nous partons d’une histoire de frères et sœurs pour parler des liens qui unissent les êtres.
Des liens difficiles à décrire mais qui font que chaque situation prend une force et une ampleur plus grande que ce qu’on aurait pu imaginer.
Une histoire de famille, comme une métaphore des systèmes auxquels on appartient.
Quatre frères et sœurs se réunissent. Ils et elles ne se sont pas vu
·es depuis l’enterrement de leur plus jeune sœur, dix ans plus tôt. Aujourd'hui, la concession est terminée, il n'y a plus de place dans le cimetière.
Entre fosse commune et éparpillement des cendres dans la ville, le choix est presque fait, jusqu'au moment où l'urne disparaît.​

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Elles et ils sont 4
Une fratrie, une ADELPHIE
Il y a les liens qui les unissent

qui les séparent
Posé·es sur un banc dans la ville
Elles et ils regardent
L’autre qui passe là au loin
Qui ne se dit pas
Ils et elles sont rempli·es de leurs places dans ce monde
de leurs désirs de déconstruction,
d’inclusion
comme un impossible à toucher
Leurs peurs sont là
Rempli·es de leurs désirs fous de se confronter aux autres
De se mettre en relation et toucher du doigt les liens invisibles
qui nous unissent

ADELPHIE est une pièce qui rend hommage à la relation.
C’est une recherche de réponse pour sortir de la solitude 

et mieux s’appréhender malgré nos différences.

L'ÉQUIPE


Maude Fumey - Directrice artistique et metteuse en scène
Nath Bruère - Directrice de production et d’administration
Brice Lagenèbre – Complice à l'écriture et à la mise en scène
Florent Bresson – Artiste dramatique et complice à l'écriture
Céline Carraud – Artiste dramatique et scénographe
Thomas Ostermann – Artiste dramatique et musicien
Julie Romeuf – Artiste dramatique et regard dramaturgique
Léa Sabot – Régisseuse
Cécile Férréol – Accompagnement administratif - Tuk-Tuk Production

Genre

Trajectoires en déambulation pour 4 personnages, des rues et un banc.

 

Partenaires - Production en cours depuis juin 2025

dont Théâtre de Givors [69] : coproduction et accueils en résidence au long cours.

Dépôts et demande en cours

DGCA, DRAC AURA, Région AURA, Département de la Drôme, lieux de résidences,Centres Nationaux des Arts de la Rue et de l'Espace Public, Scènes conventionnées, Scènes nationales, etc.

 

Budget prévisionnel de 156 000€ (incluant 5 avant-premières à l'automne 2027).

 

Calendrier

- 1 semaine de pré-résidence automne 2025,

- 3 résidences de 10j en 2026, 

- 3 résidences en 10j en 2027, 

- 5 avant-premières à l'automne 2027, 

- 6j de finalisation en 2028, 

- Nombre de personnes en accueil : 6 à 8 personnes.

​​

NOTE D’INTENTION


Enfant de la périphérie des villes, j’ai poussé entre la culture du haschich et des HLM. Fille et petite-fille de pied-noirs, choyée par des parents doux et attentionnés. Avec eux, je parcours le monde à l’arrière d’une Kangoo chargée d’enfants en chantant du Manu Chao. Je suis née l’année de Tchernobyl, pourtant jusqu’à mes 20 ans j’ai mangé des Kellogg's devant la télé en pensant que j’étais immortelle.
 

Je grandis, l’appartement devient trop petit, je me retrouve en bas, dans la rue. Au pied de l’immeuble, il y a un banc, où on se mélange, une vie débute, les trajectoires se dessinent. En dehors de ce banc, les réalités ne sont pas les mêmes.
Une lutte s’entame contre le déterminisme social.
Mais comment fait-on pour se parler si les mots que l’on cherche – que l’on utilise – ne sont plus à la hauteur de ce que l’on tente de se dire ? Si ceux qu’on voudrait utiliser n’existe pas encore pour se définir ?


La langue est un territoire en constante évolution, les villes aussi et nous avec.
Dans la rue on croise et voit tout le monde, pas forcément les mêmes entre Bordeaux, Die et Vénissieux. Un peu gênée d'être inclusive, comme la langue, mais inclusive quand même. Bien que cela ne veuille pas dire que certain·es ne rasent pas les murs alors que d'autres paradent.


Aujourd’hui, toujours sur ce banc, c’est l’heure de se mettre en mouvement. On se dit bouleversé·e par l’état du monde, bombardé·e d’informations, paralysé·e par l’inaction, on se questionne sur nos héritages, on regarde la ville autour de nous, ses habitant·e·s, toujours nourri·es par le désir de se mettre en relation.
ADELPHIE est une fiction née d’un travail de deux ans sur le terrain à Givors (69) en collaboration avec le Théâtre et son équipe. C'est aussi des expériences parallèles en écriture de territoire en Drôme dans le cadre d'une Convention Territoriale d’Éducation aux Arts et à la Culture (CTEAC) – Projet 2023-2025 avec la Communauté de communes Dieuleft-Bourdeaux (26) qui sont venues nourrir les désirs de faire commun.


Ce qui s'écrit est une traversée théâtrale de l’intime au politique, une pièce en déambulation pour la rue qui interroge les normes et nos stratégies d’adaptation.

LES PROTOCOLES D'ÉCRITURES
Un travail d’enquête, de relation et de transformation
ADELPHIE, s’écrira à partir du réel.


La création est pensée en deux temps.
Une première phase pendant laquelle l’objectif est de récolter un maximum de matière (spet 2025 à janvier 2027).

Et la deuxième phase pendant laquelle nous allons mettre en scène notre déambulation à partir de la matière récolté.


Ci-dessous, je décris brièvement les trois protocoles principaux à partir desquels nous allons donner vie aux personnages et comprendre leurs liens.
Trois protocoles d’écriture, conçus et éprouvés lors des deux précédentes créations au long cours en lien avec des territoires. Ces écritures, serviront de socle à la dramaturgie.


Le(s) banc(s) mobile(s)
Un banc, sur roulettes, arpente les rues. Il s’invite dans les lieux d’attente comme dans les recoins inattendus. C’est un objet-repère, un prétexte à la rencontre. Ces échanges nourriront les trajectoires de chaque personnage, ouvrant leur parole vers une écriture plus collective, en confrontation avec le réel.

 

Dons contre Dons
En suivant les travailleuses de l’ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) , nous rendons visite à des personnes âgées isolées, avec un objet ou une histoire à offrir. À chaque étape, un échange de « dons » se met en place : le cadeau reçu est transmis au suivant, comme si ces personnes pouvaient voyager d’un foyer à l’autre par l’imaginaire. Une manière pour cette Adelphie de questionner leurs héritages et de se fabriquer des figures d’ancêtres.

 

Le théâtre du vécu
Deux jours d’ateliers, suivit d’un temps de restitution public, avec des personnes en situation de rupture sociale. Ce protocole replace le théâtre comme outil de lien et de transformation sociale. Il nourrit les personnages de récits de rupture et invite les comédien·nes à prendre soin des histoires qu’iels portent.


À travers ces protocoles, nous construisons une fiction poreuse, traversée de voix plurielles. Une écriture vivante, engagée dans la relation.

Maude Fumey - Directrice artistique

Production déléguée Tuk Tuk production​

Artistique - Maude Fumey - 07 82 96 31 38

Administration et production

Nath Bruère 06 08 52 96 24

nathbruere@tuktukproduction.fr 

Renfort administration - Cécile Férréol

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